Encore à Aulnay-sous-bois, trois policiers intervenus suite à une plainte pour tapage ont été “agressés et roués de coup”, ajoute le syndicat.
Déjà le
13 Septembre 2010
Encore à Aulnay-sous-bois, trois policiers intervenus suite à une plainte pour tapage ont été “agressés et roués de coup”, ajoute le syndicat.
Déjà le
Le maire UMP de la ville parle de «guet-apens». C'est la deuxième agression de ce genre en une semaine en Seine-Saint-Denis.
Vingt à trente personnes cagoulées et armées de barres de fer s'en sont pris à des policiers, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Aulnay-sous-Bois. L'un des
policiers, une femme, a reçu une bouteille sur la tête ce qui lui vaut une semaine d'incapacité temporaire de travail. C'est la deuxième agression de ce genre dans la même semaine en
Seine-Saint-Denis. Dans la nuit du 13 au 14 octobre, un policier avait été blessé par un jet de pierres à Epinay-sur-Seine.«Les policiers ont été attirés dans
un guet-apens», estime Eric Venturino, directeur de cabinet du maire UMP de la ville, Gérard Gaudron. Trois véhicules, deux de la police municipale et un de la police nationale, alertés
par une alarme déclenchée auprès d'un centre de protection maternelle et infantile (PMI), ont été bloqués vers une heure du matin dans la Cité des 3000 par un barrage constitué par des
barrières de chantier et une Mercedes placée en travers de la route. Les deux derniers véhicules ont pu faire marche arrière, mais la première voiture de la police municipale a subi des jets de
pierres et de cocktails Molotov, qui n'ont pas explosé, avant de pouvoir se dégager.
Le maire de la ville doit recevoir dans l'après-midi les syndicats de la police municipale et nationale. Aulnay «n'est pas
une ville difficile», c'est le troisième bassin d'emplois de Seine-Saint-Denis, a fait valoir Eric Venbturino, selon lequel les violences de l'automne 2005 n'ont duré que deux jours et
demi dans la ville.